Elle noie son bébé de deux mois

20 février 2014

Elle noie son bébé de deux mois

imagesbbebbbbPoursuivie pour infanticide, Ramata n’était pas comparante le lundi 17 février dernier, jour de son jugement. Le dossier a ainsi été jugé par défaut et elle a écopé de la peine d’emprisonnement à vie avec mandat de dépôt. En 2009, l’accusée est venue à Bama depuis le Mali, avec une grossesse presque à terme. Orpheline de père, elle est tombée enceinte à l’âge de 15 ans. Ramata a entretenu des relations sexuelles avec deux hommes (Oumarou et Madou). Impossible de savoir qui est le véritable auteur de sa grossesse. Comme son état lui interdisait d’aller dans sa famille, elle a pris la direction du Burkina pour accoucher chez des connaissances de ses parents. Deux mois plus tard, elle jette le nouveau-né dans un canal. Les autorités policières retrouvent le petit corps. Interpellée, elle ne nie pas son acte. Elle reconnaît avoir jeté son bébé parce qu’elle ignorait qui en était le père. Les faits, selon le parquet, sont constants. Ramata a volontairement donné la mort à son bébé. D’où la requête de la peine d’emprisonnement à vie. Une requête suivie par le tribunal, qui établit cette peine, avec mandat de dépôt.

 « J’étais amoureux d’elle »

Au rôle de la première session de la Chambre criminelle du tribunal pour enfants, l’affaire du viol entre deux mineurs a été tranchée le lundi 17 février 2014. Les faits ont eu lieu dans le village de Kofila à quelques kilomètres de Bobo-Dioulasso.  Soumaïla, âgé de 17 ans est accusé d’avoir violé Jeannette, âgée elle aussi de 17 ans. Il y a deux ans, le 16 février vers 18 heures, lorsqu’elle revenait du lycée, elle a été accostée par Soumaïla, qui déclare devant les juges, qu’il était amoureux d’elle. Soumaïla l’a trimbalée donc dans les buissons et abuse d’elle. Il avoue avoir entretenu ces relations sexuelles sans protection. « Je regrette mon acte », dit-il aux juges. Le père de la victime qui s’est constitué partie civile a réclamé la somme de 15 000 FCFA, représentant les frais de soins pour sa fille. Le tribunal a reconnu Soumaïla coupable de viol et l’a condamné à 5 ans de prison avec sursis.

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