Le mariage des enfants, une triste réalité!

2 décembre 2014

Le mariage des enfants, une triste réalité!

Elle n'a souvent les yeux que pour pleurer
Elle n’a souvent les yeux que pour pleurer.

Le mariage. Ce lien sacré entre un homme et une femme est une des étapes de la vie les plus souhaitées dans les sociétés, surtout africaines. La vie à deux dans un foyer semble obligatoire dans certaines contrées. Comme le Niger. Malheureusement dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest, le phénomène du mariage précoce demeure une triste réalité, malgré les campagnes de sensibilisation expliquant les conséquences néfastes que cela peut engendrer. « Le Niger est un pays à forte dominance islamique, et le mariage est une nécessité voire une obligation », souligne  un journaliste nigérien.

Il est évident que les femmes qui ne sont pas mariées sont stigmatisées par la société». Si bien que dans certaines localités éloignées et même dans la capitale, beaucoup de jeunes filles dès l’âge de 11 ou 12 ans sont contraintes au mariage pour honorer la famille. C’est d’ailleurs une question de tradition de marier les jeunes filles de «très bonne heure» dit-on au Niger. La loi nigérienne n’est nullement contre le mariage précoce puisqu’elle l’autorise à partir de 15 ans. A cet âge, une jeune fille doit se trouver sur les bancs de l’école. Malheureusement, le  Niger selon l’Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance) a le taux le plus élevé au monde de mariages précoces.

Les statistiques révèlent qu’une fille sur trois est mariée avant l’âge de 15 ans et 75 % des femmes de 20 à 24 ans sont mariées avant l’âge de 18 ans. Le phénomène est si tenace que malgré les efforts consentis par les organisations internationales telles que l’Unicef, le mariage des enfants persiste. Une triste réalité qui démontre une fois de plus le difficile combat pour l’éducation de la jeune fille et par ricochet l’épanouissement de la femme dans certains endroits de l’Afrique. Il faudrait tout de même garder espoir!

Bassératou KINDO

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Commentaires

Bérété
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Nous jeunes levons nous tous pour bannir cette pratique si non l'Afrique va mal